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 June D. Waltsky • La Lune

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June D. Waltsky


June D. Waltsky


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MessageSujet: June D. Waltsky • La Lune   June D. Waltsky • La Lune I_icon_minitimeVen 28 Oct - 13:40

June D. Waltsky • La Lune 828741fresque7resize
Welcome to Rosewood City

June Daemon Waltsky
ft.Ai Takahashi

Sourire. La meilleure façon de montrer les dents au destin.



Âge :
19 ans.
Groupe :
Black Wild Dollaras.
Métier :
Chanteuse idôle.
Statut Civil :
Célibataire.
Sexualité :
Hétéro.



Caractère


I'll see you on the dark side of the moon.

De la poussière. Voilà ce qu’il reste de tout ça. De la poussière… Des centaines de jours, de soleils éclatants s’enfilant à la chaîne de ma vie et réduits en miettes par le talon de la vengeance. J’avais tout : le pouvoir, la gloire, l’amour. Les portes s’ouvraient à moi d’un battement de cils, la foule s’écartait d’un revers de la main. Mais quand on a tout, on a tout à perdre. J’avais ses lèvres sur les miennes, sa main sur mon cœur, nos noms gravés sur la pierre. Me faire tomber n’a pas suffit, il a fallu qu’ils… Qu’ils changent la lumière en ombre et l’eau en sang, qu’ils arrachent le papier peint bleu de mon ciel avec leurs ongles, qu’ils brulent mes champs de fleurs et déchirent mes nuages de coton. Il y a une partie de ma vie dont je ne parlerai jamais, celle qui ne pourra jamais revenir et qui ressemble à ces illustrations sur les flancs des carrousels, ces petites illustrations colorées que la pluie défigure et que le temps ternit et qu’aucun regard ne cherchera plus à décrypter. Le vent finit toujours par tourner un jour et alors la tempête se lève et emporte ce qu’il y a de nos vies, tourne notre présent en passé et notre avenir en incertitude. Non je ne reviendrai jamais sur cette période de ma vie. J’en ai récolté les débris, je les ai tassés dans ma boite en forme de cœur et j’en ai jeté la clef. Bien sûr que j’ai des regrets, des remords aussi et de la colère. De la haine. Mais tout est tellement loin maintenant. J’ai ressuscité à Rosewood, avec la sensation désagréable de n’être qu’une pâle réincarnation de moi-même mais je ne peux que me contenter d’avoir échappé à une véritable mort.

J'ai ma part d’ombres, mon côté froid et insondable que je dissimule aux yeux du monde. C’est mon secret, mon passé. Mes perles brisées, mes rêves écrasés. Tout ce que je sais c’est que je ne connaitrai plus jamais la plénitude d’un ciel azure et la clarté d’un bleu sans nuages. La fraîcheur d’une eau de cristal qui carillonne le long des pavés immaculés. Ce monde qui fut de l’autre côté des frontières de Rosewood dormira à jamais dans la pénombre de mes souvenirs. Loin des yeux et des oreilles de mon public qui ne verra toujours que la partie éclairée de moi, celle qui scintille sous les projecteurs de la scène.

Et c'est ainsi que je continuerai à faire face au monde, brillant de part mon sourire ou de part la lame de mon sabre.


Histoire




Je m’appelle June.

Je suis née le onze novembre mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze dans une ville s’érigeant au bout d’une route partant d’ici en direction de l’est. Qu’importe la distance, qu’importe le nom. Elle appartient à un passé qui depuis longtemps demeure endormi. Je suis arrivée à Rosewood à l’âge de seize ans, seule. Je ne me plains pas d’avoir voyagé en solitaire car c’est cette solitude qui fut la raison de mon départ, solitude dont je suis coupable. Coupable par le sang. Condamnée par le regret. C’était il y a des années… Ça me parait tellement lointain que ça en est presque devenu incertain. Comme un vieux fantôme que le vent agite au fond du jardin, par une nuit de pluie. A chaque fois qu’on regarde il est là, mais dès qu’on détourne les yeux on doute de l’avoir jamais vu. Cet ectoplasme tremblant immobile dans la pénombre glacée du temps, à la limite de l’oubli, c’est mon passé et jour après jour il s’efface un peu plus, glisse entre mes doigts qui n’essayent même plus de le retenir.

C’était il y a trop longtemps.

Ils m’appelaient leur Princesse. J’avais un royaume à moi toute seule. J’avais des histoires, des rêves qui valaient de l’or, j’avais l’amour d’une famille, la certitude de détenir le plus beau des trésors. J’étais invincible, éternelle. Il me nommait sa Reine, on était jeunes mais on s’aimait et des jours toujours plus parfaits s’enchainaient comme des perles au plus beau des colliers. On était jeunes, on le savait et on était persuadés d’avoir toute la vie devant nous. Lui et moi on se moquait du temps, on était comme des poupées de porcelaine qui ne vieilliraient jamais.

Mais les poupées de porcelaine, June, ça se brise.

Je le savais mais j’avais décidé d’ignorer mon savoir. Je ne voulais pas prévoir ce que je refusais d’avoir à vivre un jour. Ce n’était pas très sage mais j’étais maîtresse de trop de bonheur pour ne serait-ce qu’envisager le plus infime des malheurs. C’est comme ça qu’on tombe de haut. Je gravissais des marches en or sans me rendre compte que la hauteur n’était plus seulement grisante mais dangereuse, je gagnais en altitude, je faisais mienne une vue de plus en plus belle ainsi que la certitude que d’ici la chute serait mortelle. Mais je ne voyais que le bonheur qui inondait ma route de lumière, ignorant les ombres qui me suivaient, ne daignant me retourner ne serait-ce qu’une seule fois pour vérifier qu’elles n’étaient pas trop proches de moi.

Car même dans ce monde éclatant notre propre ombre reste accrochée à nos talons, si légère, s’engouffrant dans chacun de nos pas. Je gardais la tête trop haute pour la voir.

Il m’appelait sa Lune car les nuits n’étaient jamais vraiment noires à mes côtés, disait-il. Il prétendait que j’étais son Impératrice et que même les démons s’agenouillaient devant moi. Il se sentait en sécurité sous mon regard, comme si j’étais la Lune qui l’éclairait. Il n’avait plus peur du noir. Mon amour… je n’ai jamais commandé aux ombres, je n’ai jamais été qu’une poupée de porcelaine qui continue à sourire dans la nuit parce qu’elle n’a pas le choix. Si j’étais ta Lune, tu n’étais qu’un papillon de nuit trop obnubilé par mon éclat pour voir la réalité.

Moi j’ai ouvert les yeux et j’ai eu l’impression de sombrer dans de l’encre noire.

J’espère au moins que tu es mort aveugle.



Je m’appelle Daemon.

J’ai les mains tachées de sang et les poings liés par mes actes. J’en ai détruit des clans, j’en ai fait tomber des têtes. J’ai brisé ma propre famille et mis ma propre tête à prix. Il fut une époque où je parcourais des étendues éclatantes à des altitudes étourdissantes. Puis un jour on a éteint la lumière et j’ai trébuché sur une ombre, initiant ma chute vers les Enfers. En tombant j’ai eu le reflexe d’ouvrir les yeux et j’ai vu, j’ai vu que mon Empire n’était qu’un château de cartes bâti sur des piliers de sable, j’ai vu que les coulisses de mon monde étaient infestés de cafards, que derrière le papier-peint les murs pourrissaient et s’effritaient. Mon décors de poupée s’est effondré en une nuit et un jour, vingt-quatre heures durant lesquelles je me suis regardée tomber, vingt-quatre heures au bout desquelles je me suis relevée les joues creusées de larmes et les mains tatouées de sang. Seule avec mon crime. Seule et pourchassée. Alors j’ai fuit, je suis partie vers l’ouest sans m’arrêter jusqu’à Rosewood. C’est lui qui m’a recueillie et je me souviens encore des premiers mots qu’il a prononcés à mon réveil. « T’as le regard encore plus noir que la nuit dans laquelle je t’ai trouvée. Je m’appelle Léon.»



Je suis La Lune.

Certains m’appellent June, Léon m’appelle son petit Démon. Je suis une poupée de porcelaine qui renferme bien des secrets et je crois encore au bonheur. J’ai un œil qui voit dans la lumière, l’autre dans les ténèbres. J’ai un fantôme dans mon jardin qui me regarde de loin. Et j’ai assez gouté à l’Enfer pour ne plus en avoir peur.


Description


And everything under the sun is in tune...

Les lanternes et les fleurs de papier flottaient en banderoles dans le vent, se détachant par grosses gouttes de couleurs sur un ciel de début de soirée. L'air était chaud, bien qu'agité par des bourrasques de vents qui faisaient vaciller les bougies dans leurs coques de papiers colorés, éclaboussant le sol d'ombres de couleurs vives. Du bleu, du pourpre, de l'orangé, du vert, du rouge... Autant de reflets chromatiques qui glissaient sur les cheveux d'un noir pur de la jeune fille dont les petites dents blanches et parfaitement alignées croquaient dans une pomme d'amour. Le sucre cuit se colla à ses lèvres roses, les faisant briller un instant avant que sa langue ne passe dessus. A cette époque June avait les cheveux longs et lisses, descendants jusqu'à ses hanches et sa frange arrondie s’arrêtait d’un trait parfait juste au dessus de ses longs cils noirs. Mais il n’est pas vraiment important de décrire cela, car la jeune fille change sans cesse de coiffure et de couleur maintenant. Non ça n’a plus d’importance maintenant. Maintenant qu’elle n’est plus la Princesse à la chevelure d’encre. Et donc, les lanternes et les fleurs de papiers s’agitaient au grès d’une marée aérienne et inondaient la rue de couleurs. C’était beau, surtout la façon dont les éclats ricochaient sur les ongles polis de la jeune fille. Et dont tout cela colorait la peau blanche de l’enfant et allumait deux petites flammes dansantes au fond de ses yeux de poupée. Des yeux de porcelaine sur lesquels ont aurait peint les iris à l’encre de chine. Plonger son regard dans les yeux de June, c’est se plonger tout entier dans une nuit insondable. Se laisser sombrer dans l’oubli glacial du néant. Et pourtant l’air d’été était chaud, tout comme les lumières des lanternes et les fleurs de papiers. Et pourtant.

”Elle est belle !” Disait-on. Et c’était vrai, elle était jolie la petite Waltsky dans ses habits de princesse, avec son katana qu’on aurait dit taillé dans l’ivoire accroché à sa hanche. Elle est toujours belle aujourd’hui, June, du haut de ses un mètre soixante-quatre pour environ quarante-six kilos. Elle est belle comme une poupée, avec ses bras, et ses jambes, et sa taille, et son cou fins. Y’a juste comme une fissure qui vient briser son sourire, comme si elle était tombée d’une étagère et que la peinture blanche s’était partiellement écaillée. Ce n’est pas grand-chose. Ce n’est pas vraiment visible. Mais si on connait son visage d’avant la chute, alors on perçoit bien que quelque chose a changé. D’ailleurs si on portait son cœur à notre oreille et qu’on secouait un peu on entendrait comme un morceau brisé qui s’y balade, se heurtant aux parois creuses. Mais ça n’a pas vraiment d’importance ça non plus. De toute façon ça n’est pas réparable. Elle est jolie quand même.

Et pourtant.

...But the sun is eclipsed by the moon.


Légendes urbaines ?


Ce genre de "légendes" était monnaie courante dans sa ville natale. Des esprits que l'ont vénérait ou craignait, des déités, la Chance, le Destin... June s'étonne même de voir à quel point ces histoires-là affectent les gens de cette ville. Pour elle ça n'aurait rien détonnant qu'un métro fantôme se promène sous la ville ou que des esprits invisibles marchent dans ses rues.



Behind The Screen

Vous pouvez m'appeler : Demi.
Il semblerait que je sois : Un garfille *meurt*.
Mon âge : 19 ans.
C'est ainsi que j'ai connu le forum : Gnignigni.
Ma présence à Rosewood : Le plus souvent possible.
DC : Morgan Keith, Elliot I. Walker.
Code :

CODE BY DEMI


Dernière édition par June D. Waltsky le Lun 12 Mar - 18:31, édité 3 fois
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June D. Waltsky


June D. Waltsky


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MessageSujet: Re: June D. Waltsky • La Lune   June D. Waltsky • La Lune I_icon_minitimeMar 11 Sep - 19:29

June D. Waltsky • La Lune 828741fresque7resize
So, Who Wll Be Your Companion ?

La Lune Q♣

(Légende : A=Agilité E=Endurance F=Force P=Précision)

On dit qu'avoir de la rancune c'est comme boire du poison et s'attendre à ce que ce soit l'autre qui meurt. Mais je préfère crever plutôt que de leur pardonner.



Nom:
Shisora.
Type:
Arme blanche.
Modèle:
Katana.
Stats:
A.35% E.15% F.20% P.30%



Description


Une poignée noire tressée de lanières de cuir brun et une garde en argent représentant des ailes, une queue de paon et la tête de l'oiseau du bec duquel s'érige une lame damassée un peu plus longue que la moyenne, le tout orné d'un fourreau blanc laqué aux ornements à l'aspect volontairement vieilli de fleurs rampantes ; voilà ce qu'il faut pour décrire Shisora, "celui qui pourfend le ciel". June possède cette arme depuis son plus jeune âge, elle a été initiée à l'art du combat au sabre dès ses cinq ans et est depuis devenue une combattante aguerrie à la technique foudroyante. June a l'habitude de porter Shisora à la ceinture et s'en munie à chaque sortie, si bien qu'elle a fini par acquérir le surnom de "La Lune, celle qui pourfend le ciel".

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June D. Waltsky • La Lune

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