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 Elliot I. Walkers

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Elliot I. Walker
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Elliot I. Walker


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MessageSujet: Elliot I. Walkers   Elliot I. Walkers I_icon_minitimeLun 6 Fév - 21:34

Elliot I. Walkers 186815fresque5resize
Welcome to Rosewood City

Elliot Ishaya Walker
ft.Alison Mosshart

I swear our chant is crashing in my mind
(The Kills)



Âge :
19ans.
Groupe :
Civils.
Métier :
Coursière.
Statut Civil :
Célibataire.
Sexualité :
Hétéro.



Caractère


There's no remedy for memory
Your face is like a melody, it won't leave my head
Your soul is haunting me and telling me
That everything is fine
But I wish I was dead



Je n’aime pas vraiment me décrire. Tout comme je n’aime pas faire des autoportraits. Peut-être parce que je n’aime pas vraiment qui je suis ? Peut-être parce que je ne le sais pas. Puis je ne sais jamais par où commencer… Hmm… Bon, voilà : je ne suis pas très loquace, je suis plutôt du genre à ne pas parler tant qu’on ne me sollicite pas, à ne pas continuer ma phrase après qu’on m’ait coupé si on ne me le demande pas. Si on ne prête pas d’attention à mes paroles je préfère encore les taire. Je m’enfiche qu’on m’entende, ce qui m’intéresse c’est qu’on veuille m’entendre. Et, il faut bien l’avouer, je suis souvent convaincue d’avance que je n’ai rien d’intéressant à dire, parce j’ai le sentiment de ne pas avoir de valeur de toute façon, de n’être qu’un grenier envahi par le passé et parsemé de rêves d’enfants poussiéreux. Comme si j’en étais restée là. Que je m’étais définitivement arrêtée de marcher, parce que ce que je cherche à atteindre est au bout d’une route trop longue, que je ne sais même pas ce que c’est et que ça n’en vaut peut-être pas la peine. Alors j’ai l’impression d’être un fantôme au bord d’un sentier, à contempler les choses passer à travers moi, le regard plus souvent tourné vers là d’où je viens plutôt que vers là où je suis censée aller. A attendre de voir sa silhouette apparaitre au bout du chemin. J’ai arrêté de marcher depuis que nos routes se sont séparées ; il était la pour m’accompagner, parce qu’une carte c’est toujours difficile à lire mais qu’à deux c’est plus simple, pour nous remonter le moral quand on se sentait perdus et pour tirer sur ma main en disant « Aller Elli, courage, on va bien finir par y arriver ! » Puis un matin il a disparu, comme ça, du jour au lendemain. Une maison vide et un téléphone sans tonalités. Je ne pense pas que ce soit utile de décrire ce que j’ai ressentit, je ne pense pas que vous comprendriez.


Everytime I close my eyes
It's like a dark paradise
No one compares to you
I'm scared that you won't be waiting on the other side



Je suis restée du genre solitaire depuis son départ, du genre qui n’aime pas se frotter aux vies des gens, du genre qui ne veut pas avoir besoin de toi. Là vous devez vous dire que ça ne doit pas être super gai de trainer avec moi, mais je ne suis pas méchante et je sais très bien sourire. Je suis attentive aux autres, ouverte d’esprit, j’aime faire la fête et rire, puis je pense être pas trop bête et de bonne compagnie. C’est juste que peu importe ce que je fais, peu importe avec qui je suis, il y a toujours ce bourdonnement en fond, ce grondement sourd et lointain du passé qui m’empêche d’oublier et de me sortir de là. Tous ces fantômes qui s’accumulent dans mon dos, et lorsque je suis seule avec moi-même je peux sentir leurs regards insistants et ne peux m’empêcher de résister à leur appel. Alors je me retourne et je les regarde, tous ses souvenirs morts et pourtant indélébiles, et ça me rend folle, de revoir son visage, l’allumette qui s’éteint, ça me fait mal à m’en plier en deux, à m’en tenir la tête entre les mains en suppliant pour que ça s’arrête. Pour oublier. Pour le chasser de mon esprit, lui et son départ, lui et son absence, lui et le gouffre béant qu’il a laissé en moi. Donner un bon coup de balais dans ce vieux grenier pour pouvoir le vider et repartir à zéro. J’aimerais pouvoir tout effacer par la simple force de ma volonté mais je n’y arrive pas. Alors je reste allongée dans le noir, les yeux ouverts, en pensant qu’il pourrait être assis là à côté de moi, qu’il pourrait craquer une allumette encore une fois et mettre le feu à tout ça. Et les rideaux s’embraseraient et avaleraient les lumières orangées de la ville, et il n’y aurait plus de bourdonnement lointain mais seulement le crépitement des flammes qui danseraient sur les murs autour de nous en nous inondant de lumière. Je resterais là le regard plongé dans le feu, captivée par sa force et sa beauté, et lui rirait en voyant le plafond s’effriter, en tenant ma main qu’il tirerait en disant « Aller Elli, courage, on va bien finir par y arriver ! » alors qu’on s’enfuirait pendant que tout s’effondre, pour regarder la ville s’enflammer et se détruire sous les flammes. Le chaos. Notre chaos… Mais au final il n’y a toujours que le noir, les bruits de la ville endormie. Et moi.


Histoire


There's no relief, I see you in my sleep
And everybody's rushing me, but I can feel you touching me
There's no release, I feel you in my dreams
Telling me I'm fine



Partir d’ici, prendre un peu l’air. Juste un peu plus loin. M’éloigner. M’éloigner de moi.

- Faut pas avoir peur du noir Elliot.
- J’ai pas peur du noir. Mais ton allumette elle me rassure pas.
- Si t’as besoin d’être rassurée c’est que t’as peur.
- Pas du noir.
- De quoi alors ?
- Rien.

La jeune fille regardait la flamme danser en se demandant si c’était vraiment ça, de la lumière.

- Si quelqu’un nous attaque c’est pas avec une allumette que tu vas nous défendre.
- Non c’est vrai. Je nous défendrai avec mes poings. Mais si t’as peur du noir mes poings ne serviront à rien parce que c’est pas physique, les ombres. Alors que l’allumette, elle, elle peut les chasser.
- J’ai pas peur je t’ai dit.

Les deux enfants étaient assis face à face dans la nuit, l’un en tailleur tenant l’allumette du bout des doigts et l’autre à genoux, les cheveux noirs en bataille autour de son visage de fille. Quelques ombres dansaient sur le sol froid alors qu’un vent timide tiraillait la flamme affolée. Il n’y avait pas de bruits, ou alors que des sons lointains et doux, des sons tassés dans la nuit auxquels on ne prête pas attention.

- Franchement, c’est qu’un bout de bois minuscule ton truc.
- On s’en fiche de ça, Elli.

Le garçon approcha la flamme du visage de la fille qui se recula soudainement.

- Arrête ! Tu vas me brûler les cheveux !
- Tu vois ce qu’il y a au milieu ? Le cœur bleu. Je pourrais détruire cette ville avec ça, inonder la nuit de lumière.

Alors la fille regarda au cœur du feu et se demanda si ils pourraient vraiment vaincre cette ville à eux deux. C’est vrai qu’il y avait quelque chose d’imposant dans cette toute petite flamme, quelque chose d’assez puissant pour faire fondre les remparts d’encre solide de la nuit, pour faire reculer la foule d’ombres qui les entouraient. La flamme vacilla soudainement alors que le garçon resserra sa veste autour de ses épaules. Les reflets orangés tournoyèrent au fonds de leurs yeux noirs comme des poissons d’or au fond d’un puits.

- J’ai froid Elliot.
- Encore un peu.
- D’accord.

Le bout de bois se consumait doucement.

- T’imagine, la ville en feu ? Au moins j’aurais pas froid et toi t’aurais pas peur.
- Tu m’embêtes avec ça.

Le garçon fronça les sourcils.

- Souffle alors, si ça te fait rien !

Elliot hésita. Mais elle n’avait pas besoin de cette force, pas encore. Elle vrilla ses yeux dans ceux du garçon, approcha ses lèvre de la flamme et se prépara à plonger dans la nuit. Elle souffla. L’embryon de destruction mourut en une fumée blanche et leurs regards se perdirent dans l’obscurité. De toute façon, elle n’avait pas peur du noir.


Il y a certains souvenirs qui perdent de leur intégrité avec le temps. Des souvenirs qu’on oublie, d’autres qui se détériorent et qu’on essaye de rafistoler avec des petits bouts de fiction. Puis il y a les imposteurs, les choses dont on croit se rappeler avec précision alors qu’elles ne se sont jamais passées. Des rêves trop proches du réel, des histoires qu’on s’est trop souvent racontées, des petits mensonges auxquels on tenait trop. Au final on finit par se tromper nous-mêmes et on se retrouve incapables de discerner les originaux des mimiques. Je ne sais pas si ça a vraiment de l’importance de se souvenir ou non de ce qui est vrai parce que même ce qui est fictif, on l’a vécu d’une certaine manière. Peut-être que je dis seulement ça parce que je n’ai pas le courage de faire le tri entre tous ces souvenirs. C’est à peine si j’ai la force de les retenir.

Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé après que l’allumette se soit éteinte. Surement qu’il a du répéter qu’il avait froid, qu’on a du se lever et rentrer ensemble à la maison. Ce garçon c’était un ami, un coéquipier. On s’est rencontrés en primaire je crois et puis on a fait notre bout de chemin ensemble, loin des autres, parce qu’avec les autres c’était toujours la même chose et c’était pas intéressant. On trainait souvent dans la rue, accompagnés du sentiment qu’il n’y avait que nous deux qui comptions l’un pour l’autre. C’est pas qu’on était amoureux, mais on était des alliés, des alliés contre tout ce qui n’allait pas dans nos vies. On voulait une guerre contre des fantômes, rendre nos angoisses, nos tristesses et nos douleurs physiques et leur livrer une bataille sans merci et c’était comme si il y avait sans cesse une faim en nous mais rien pour la satisfaire ; je sais qu’on rêvait des mêmes choses en s’endormant. Qu’une guerre éclate, que quelque chose se passe, n’importe quoi, pour pouvoir enfin montrer au monde la rage qui nous habitait et hurler les sentiments que l’on gardait prisonniers en nous. Mais il n’y avait jamais rien qui se passait dans cette ville, à part le temps. Les jours qui se trainent et meurent les uns après les autres. Ca me déprime de penser à ça, au fait qu’on ne pourra jamais empêcher les secondes de s‘écouler et les perdre à jamais. Comme du sang qui coule et qui nous tue. Lui et moi ce qu’on voulait au final c’était juste s’asseoir quelque part à l’abri du temps et regarder la vie passer sans être obligés d’avancer avec. De comprendre où on allait avant d’y aller. Je crois qu’on était seulement un peu paumés et que l’autre était l’unique repère dont on disposait. Alors parfois on vivait comme ça : je mettais des objets que je jugeais utiles dans mon sac, je relevais discrètement le battant de ma fenêtre et je me glissais sur le toit du premier étage avant de sauter dans la rue à l’aide des branches d’un arbre qui se trouvait devant la maison. J’avais envie de sourire dans la nuit, avec la brise nocturne qui vivifiait mon corps et m’incitait à courir, parce que je me sentais presque libre. On se retrouvait alors quelque part et on vagabondait sans but précis dans ce qui pouvait le plus ressembler à des heures figées : tout était endormi autour de nous, tout paraissait absent et oublié par le cours tumultueux du temps. Il n’y avait que nous dans cette autre ville, on grimpait sur les voitures, marchait au milieu de la route, s’allongeait sur des toits, tout ce que le jour nous interdisait et lorsque des pas étrangers résonnaient sur le pavé nous nous cachions, immobiles, la main sur la bouche pour retenir nos rires complices afin de préserver le côté secret et clandestin de nos échappades nocturnes. On s’abritait ensuite l’un contre l’autre sous une même couverture qu’il sortait de son sac et on marchait à travers la campagne, accompagnés par les chants grotesques des grenouilles qui se taisaient, timides à notre approche. Je me souviens de ces nuits, mais plus trop de nos journées. Faut dire que sous le soleil on était juste deux gosses comme les autres, tout le monde était là pour nous voir mais personne ne nous regardait vraiment et même nous on avait tendance à s’oublier. Parce qu’il continuait à ne rien se passer et que nous on rêvait de cerfs-volants dans un ciel d’orage et de voiles blanches sur la mer déchainée et qu’on se sentait étouffer, là, incapables de courir plus vite que les secondes et incapables de trouver les mots qui touchent, ceux qui expriment ce qu’on a vraiment à l’intérieur. On jouait souvent à la guerre, à se tuer et se sauver et je me souviens lorsqu’il me tirait dessus avec des armes imaginaires, que je tombais au sol et qu’il finissait par crier mon nom et se précipiter pour me prendre dans ses bras et m’arracher à une mort fictive. On avait l’impression de donner une valeur à nos vies comme ça et le soir quand on rentrait c’était avec le sentiment d’avoir survécu.

Tout ça c’était il y a longtemps et ça ne sert vraiment à rien d’en reparler maintenant, mais ce sont les seuls souvenirs dont je suis certaine. Certains jours lorsqu’il me manque je regarde le ciel et je pense au vent en me demandant s’il se mettrait à souffler plus fort si je me mettais à crier ou a pleurer. Mais je me contente seulement de poser la question sans essayer d’en avoir la réponse. Il m’arrive aussi parfois de sortir la nuit pour retrouver les rues de mon enfance mais tout me parait plus terne et froid et les grenouilles au loin ne chantent plus avec autant d’entrain qu’avant. C’est peut-être ça grandir : lever le drapeau blanc, cesser d’essayer de satisfaire cette faim, abandonner la lutte contre le temps parce que de toute façon les jours où l’on pouvait encore croire à tout sont déjà derrière nous. Moi je ne crois plus en rien, j’ai laissé les armes fictives et les escapades nocturnes au grenier avec nos rêves de gamins affamés par la vie. Finalement on ne sera pas venu à bout de la ville à nous deux et encore moins du temps. Et pourtant, parfois j’ai encore de l’espoir, même si je ne sais pas d’où il vient.

- Tu laisseras pas tomber, hein, Elli ?
- Toi non plus.
- Promis ?
- Promis.


J’ai pris cette habitude de regarder le cœur bleu du feu en allumant ma cigarette, le soir. J’ai aussi pris l’habitude de fumer sur le rebord de ma fenêtre, dans le noir, en regardant la ville. La petite flamme danse, exactement comme avant et j’ai l’impression que c’est la seule chose qui n’a pas changé ici. C’est vrai que c’est pas grand-chose, une allumette. Je souffle.


Et je n’ai jamais eu peur du noir.


J’avais juste peur de ne plus voir son visage.

But there's no you, except in my dreams tonight,
I don't wanna wake up from this tonight
I don't wanna wake up from this tonight...



Description


All my friends tell me I should move on
I'm lying in the ocean, singing your song
- That's how you sang it

Loving you forever, can't be wrong
Even though you're not here, won't move on
- That's how we played it



Elliot mesure 1m68 pour 54kg et se situe donc dans la "moyenne". Elle a tendance à toujours porter ses bottines de cuir noir dont les talons la grandissent de 7cm ainsi qu'une veste de la même matière qu'elle affectionne particulièrement et qui lui sert à encaisser le recul de Shooting Star ainsi que de coupe-vent lorsqu'elle est à moto. Elli a un style vestimentaire plutôt 'punk-rock' ; jeans noirs slim, simili cuir ou bleu délavé, t-shirts imprimés, vestes léopard, ceintures à boucle ou à clous, foulards à carreaux de diverses couleurs... Même ses cheveux ont tendance à afficher un look 'anarchy' à cause de cette mèche noire rebelle qui refuse de tenir en place et cherche obstinément à cacher les yeux bruns de la jeune fille. Côté maquillage elle possède quatre petits flacons de vernis qu'elle fait tourner en fonction des jours, - noir, argent, bleu indigo, bordeau - et une panoplie de crayons, eye-liner, mascaras et poudre pour ses yeux mais vous ne trouverez aucun tube de rouge à lèvres. Elliot aime garder ses cheveux noirs longs et détachés - ses yeux s'étant habitués à y voir le monde à travers - et se soucie guère de les recoiffer après une balade à moto. Cette dernière est une puissante machine à la robe noire métallisée et dont les larges roues lui offrent une parfaite stabilité, autorisant des virages et demi-tours même lancée à grande vitesse. Seuls les deux pots d'échappement et les rayons épais des roues ressortent de la masse noire de part leur peinture argentée. Le casque de la jeune fille est lui aussi noir orné d'une petite étoile creuse argentée sur le coté gauche, en dessous de la visière.


Légendes urbaines ?


Pour Elliot les légendes urbaines c'était un peu comme le Père Noël et les autres contes du genre. Enfant elle y croyait, parce que ça rajoutait une dimension imaginaire à sa vie, et que la vie c'est mieux avec un peu plus de profondeur. Mais au fond, comme pour le Père Noël, elle se doutait que c'était des aventures d'un jour, du temps de l'enfance et qui se désagrégeraient avec le temps... Pourtant depuis la disparition du garçon elle y repense, le soir, à ces histoires fantômes. Et si c'était ça ? Et alors elle se mettait à rêver comme autrefois, qu'il s'était fait happé par le métro spectral pendant toutes ces années et qu'un beau jour, demain peut-être, elle verrais son visage dans la foule sur le quai de la ligne 4, pourquoi pas... C'était son chiffre porte bonheur le 4, après tout. Alors pourquoi pas...



Behind The Screen

Vous pouvez m'appeler : Demi.
Il semblerait que je sois : Gentiiiiiiiiiiiiiiille \o/
Mon âge : 19 ans.
C'est ainsi que j'ai connu le forum : Gnignigni.
Ma présence à Rosewood : Le plus souvent possible.
DC : Morgan Keith, June D. Waltsky.
Code :

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Elliot I. Walker
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MessageSujet: Re: Elliot I. Walkers   Elliot I. Walkers I_icon_minitimeMar 11 Sep - 19:27

Elliot I. Walkers 186815fresque5resize
So, Who Wll Be Your Companion ?

(Légende : A=Agilité E=Endurance F=Force P=Précision)

When it came to pass, loaded, pass me by
Fate, with a single blow, has clustered by me now
(The Kills)



Nom:
Shooting Star.
Type:
Arme à feu.
Modèle:
Fusil de précision SVD.
Stats:
A.25% E.20% F.17% P.38%



Description


Shooting Star est un fusil de précision Dragunov, d'une longueur de 1m20 pour environ 5kg qu'Elliot porte en travers de son dos lorsqu'elle part en "mission". Il est le compagnon de la jeune fille depuis ses 10 ans et leur première rencontre ne fut pas des plus dociles : la première fois qu'elle appuya sur la gâchette, tenant maladroitement le fusil du bout de ses bras de dix ans, le recul du coup de feu permit à la crosse de l'arme et au nez de la fillette de faire connaissance. Elliot tomba à la renverse en lâchant le fusil qui ne contenait qu'une unique cartouche, sous le regard amusé de son grand-père. La fillette, blessée dans sa fierté, vrilla ses yeux noirs de colère sur l'arme allongée en travers du chemin de terre en jurant ne plus jamais y toucher. Les jours suivants elle ne daigna même pas jeter un regard au SVD ni même à la petite carabine à plombs qu'elle avait jusque là l'habitude d'utiliser pour tirer sur des bouts de bois dans la campagne. Cependant ce n'était pas le caractère de l'enfant de se laisser faire aussi facilement et ce n'était que la honte d'être tombée les fesses par terre alors qu'elle était si sûre d'elle qui l'empêchait de demander à son grand-père d'essayer d'apprivoiser l'arme à nouveau. Son grand-père vint alors la voir un soir, alors que le ciel était encore bleu et qu'elle était perché sur une branche d'arbre, dominant ainsi la campagne.

- Tu te souviens de ce chat tigré qui avait pour habitude de venir sur la terrasse le soir ?

Le fillette tourna la tête vers son grand-père.

- Oui. Il était beau.
- Tu voulais l'apprivoiser, mais il ne faisait que siffler en te voyant et s'enfuir les premiers soirs. Puis petit à petit vous avez appris à vous connaitre, et vous êtes devenus amis.
- Oui. Ça avait mal commencé.
- Elliot, ce n'est pas dans ta nature d'abandonner, tu as essayé soirs après soirs, en rentrant parfois nous voir avec des griffures sur les bras avant de pouvoir caresser ce chat sans qu'il ne se fâche.

Elli réfléchit.

- Ça va prendre du temps.
- Tu en es capable. Une arme n'est pas un jouet ou un simple ustensile. C'est un compagnon qu'il faut apprendre à connaitre.

Elle regarda son grand-père dans les yeux sans répondre puis tourna la tête vers la campagne et leva son regard vers les étoiles qui commençaient à s'ancrer comme des diamants dans le ciel nocturne.

- Un jour tu seras capable d'en décrocher une du ciel en visant juste.
- Ça se décroche pas les étoiles.
- Bien sûr que si !

Elle se retourna vers le vieil homme et sa mine renfrognée finit par faire place à un sourire. Elle sauta de la branche d'arbre et appuya sa petite épaule contre son grand-père.

- Je verrai ça demain. Remontons à la maison.

La fillette et le vieil homme remontèrent ainsi vers la maison, laissant la campagne étendre ses ombres derrière eux et le ciel se fondre en un lac d'encre parsemé de paillettes au dessus de leurs têtes.


Des années après Elliot pu enfin se considérer comme une véritable tireuse d'élite. Elle dévissa la lunette nocturne de Shooting Star et fit basculer le fusil en travers de son dos, puis se mit en route pour rentrer chez elle. Mais au bout de quelques pas l'adolescente s'arrêta et sourit à elle-même. Elle leva la tête vers la nuit et tendit le bras vers le ciel, levant le pouce et pointant une étoile lointaine avec son index.
Elle ferma un oeil comme pour viser et après quelques secondes, sa voix descendit le silence des champs qui l'entouraient.

- Bang !

Elle baissa lentement le bras, le sourire aux lèvres. Au loin l'étoile scintilla. Il suffisait d'y croire, pour décrocher les étoiles.
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