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 Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}

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A. Pluie Cassells


A. Pluie Cassells


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MessageSujet: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeLun 21 Mai - 23:08

    Une crinière blonde se détachait du reste du monde. Un rayon de soleil, presque divin, l'éclairait et la magnifiait. Le monde s'éveillait peu à peu. Des notes de piano se laissaient deviner, loin. Elles ne s'assemblent jamais pour former un morceau, beau, harmonieux. Chacune se détache des autres. Chacune part dans sa direction. Chacune va mourir plus loin. A droite. Gauche. Dans les airs. Elles s'écrasent contre le premier obstacle, et puis plus rien.
    Les voitures s'activent sur la route principale. Une folle s'arrête, hasardeuse, sur la voie rapide. On l'entend à la radio. Elle gueule à qui veut l'entendre. Elle dit « Écrasez-moi ! » et personne ne l'écoute. Elle dit « Allez-y ! » et personne ne l'écoute. Les voitures ne font que des écarts. Et personne ne l'écoute jamais. Pauvre femme.

    Le réveil n'a sonné qu'à midi. Je n'ai retenu de ma nuit qu'un prénom et la vision d'une crinière de feu. Il s'appelait Earl. Quel ignoble nom. On a pas l'idée d'appeler son fils comme ça, à moins de vouloir le laisser partir dans la vie avec un handicap. Le pauvre n'était en plus pas bien intelligent, et vite choqué. Toujours est-il que ledit Earl n'était pas dans le lit mais sur le canapé, quand il s'est prit son réveil dans la gueule. On a pas l'idée de programmer un réveil à midi, franchement.
    Il s'appelait Earl. Il vivait en fait dans la cave de sa mère, si j'ai bien tout suivi. Tout était froid et humide là-bas, et ce qui lui servait de chambre était principalement composé d'un grand lit, un canapé, et un ordinateur gigantesque avec une quantité indénombrable de dossiers de films X plus ou moins bien cachés. Il s'appelait Earl, et il était à la base censé me séquestrer. Peut-être me violer, je n'en sais rien. Je n'aurais même pas été contre. Mais il s'appelait Earl, et bien que renseigné sur la théorie, il n'avait jamais eu la pratique et paraissait plutôt paniqué. Il s'appelait Earl et il a dormi sur le canapé. Pauvre enfant.
    Même avec un réveil dans la tronche, le pauvre petit n'a pas daigné se lever. Je n'ai eu le droit à aucun petit déjeuner, aucun bonjour, aucun bisou. Triste matin.
    Il s'appelait..

    Le parc d'attractions est un endroit dans lequel je ne me suis encore jamais aventuré. Chaque manège paraît gigantesque. Un monstre qui émerge d'on ne sait où. La musique joyeuse s'échappant de chacun des stands crée une atmosphère enfantine, superposant guitare, piano et accordéon. Mélange tonique, bien que poétique. Des forains en tout genre viennent à votre rencontre dès votre entrée. Vous passez l'immense grille, payez le prix de votre présence et pénétrez dans un monde à part, coloré et ancien d'apparence. Un univers rayé de rouge et de blanc où l'on croise clowns, confiseurs, marionnettistes, géants aux muscles d'acier, dompteurs, trapézistes et j'en passe. L'odeur sucrée embaume l'air et hypnotise les visiteurs.

    Le ciel bleu me met de bonne humeur. Ce qui signifie que j'ai actuellement envie de sauter partout, tout le temps et sur tout le monde. Sans autres raisons.
    Chacune des couleurs de chacun des stands, de chacun des manèges, de chacun des bonbons me rappelle quelque chose. Un lieu, une atmosphère, une personne.. Le rouge des pommes d'amour est brûlant. J'en achète une la m'assois à un banc. La contemple. On dirait une flamme, stoppée dans le moment présent. Prise au piège, vulgaire victime du temps qui passe. Elle n'a l'air de rien de plus que d'une prise de vue concrète d'une flamme qui va cramer et dévaster tout ce qu'elle trouve.
    J'arrive toujours à trouver un rapport entre le feu et n'importe quoi. Et puis Vincent.

    Ma pomme enflammée finit dans les bras d'un petit enfant, perdu. Peut-être de quoi le réconforter un peu. Et puis sinon tant pis.
    Je me relevais du banc et partais un peu plus loin, au pied de la grande roue. Tout cela est bien trop mou, trop lent. J'ai besoin de plus d'aventures, de sensations. Je m'éloigne en un soupir et va retrouver un stand de confiseries. Puis un autre. Je finirais bientôt obèse.
    Tous ces parfums de fraise, soda, cerise, framboise, myrtille et autres me ravissaient grandement. Je ne m'en lasserais jamais.
    Je fouillais mes poches dans l'espoir une pièce à échanger contre une de ces cochonneries mais n'en trouvais aucune. Je soupirais, de nouveau.
    Tant pis.
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Trevis Monroe


Trevis Monroe


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MessageSujet: Re: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeMar 22 Mai - 12:13

    Le ciel avait pris ce bleu intense qui n'apparaît que lorsque le coucher de soleil approche. Il avait eu la bonne idée de sortir avec Steven. Cet idiot de Steven. Avec lui la soirée commençait toujours trop tôt, mais en ce moment tout cela lui importait peu. Il avait déjà bien trop bu pour que ça lui importe. Il n'avait pourtant pas de démarche chancelante... Peut importe combien il buvait, Trevis gardait toujours un équilibre surprenant. Seule une légère rougeur sur ses joues pourraient le trahir, mais encore... cela pourrait s'attribuer à sa rousseur extrême. Mais comme tout homme bourré il n'arrivait plus si bien que ça à réfléchir... Surtout qu'il y avait cet idiot de Steven, réputé pour faire vraiment n'importe quoi quand il avait bu! Et le pire... c'est qu'il entraînait souvent Trevis dans ses délires. Ce soir-là ne faisait pas exception à la règle. Ils en étaient à leur énième shot de Tequila quand d'un coup Steven s'exclama :

    -On devrait aller draguer au parc d'attraction!

    Aussitot rejoint par Trevis :

    -On devrait carrément aller draguer au parc d'attraction!

    Tout cela suivi d'un high five comme le veux la tradition bien en tendu. C'était ainsi qu'ils s'étaient retrouvés au parc d'attraction. C'était un peu loin de leur bar habituel si bien que la marche avait un peu éclaircit les idées au grand roux. Steven en revanche semblait dans un état encore pire qu'en sortant du bar. Durant tout le chemin il avait élaboré leur stratégie. Et ce qui au départ devait être un plan d'approche tout à fait classique se transforma en un défi totalement délirant. C'est ainsi qu'après avoir mâché trois chewing-gum à la menthe l'un après l'autre pour essayer d'atténuer l'odeur d'alcool de leur haleine ils arrivèrent enfin au lieu dit. Mais que comptaient-ils faire au juste? Ils avaient tout simplement parié qu'ils arriveraient à draguer en ayant une phrase d'approche tout à fait obscène. Celui qui réussirait remporterait une coquette somme d'argent. Steven tenta sa chance le premier avec une jolie blonde du côté du labyrinthe. Trevis n'entendit pas ce qu'il lui dit mais en tout cas il récoltât une baffe monumentale. Son pauvre ami revint une main sur le visage, mais l'air un peu plus éveillé quand même. C'est alors que Trevis posa la question que seul un homme bourré aurait posé en un instant pareil.

    -Ça n'a pas marché?

    Steven le regarda un instant l'air interloqué. On aurait dit qu'il venait d'entendre la chose la plus stupide qu'il ai eu à entendre de toute sa vie.

    -Oh si elle a adoré! Ben évidemment que non pauvre imbécile!

    -Oh ça va! Te met pas dans des états pareils! T'avais qu'a pas lui dire ce que t'as dit, peut importe ce que c'était!

    Connaissant Steven son approche n'avait pas dû être extrêmement fine.

    -Ton problème c'est que t'es un vieux pervers. Enfin un vieux pervers qui n'a pas de classe! Tout est dans le style mon ami!

    -Ah ben ça! Si c'est pas Trevis qui me donne des conseils sur la finesse! Je te signale que t'es le pire pervers que la terre ai jamais connu! Tout le monde le sait!

    -Il va falloir arrêter d'être insultant mec. Ma réputation de pervers viens seulement de toutes ses filles qui auraient voulu me garder pour elles toutes seules. Mais c'est un comportement tout à fait égoiste! C'est juste que comme je suis sympa je me partage. Tu comprend? Elles me veulent toutes, je vais pas leur dire non!

    -T'es vraiment un incroyable égocentrique...

    C'était peut-être vrai, peut être pas. Il avait bu pas mal de Tequila et même si sont haleine ne le trahissait plus, son discours était bel et bien celui d'un mec totalement alcoolisé. C'est alors qu'il la vit. Une très belle brune à la poitrine généreuse et aux courbes sensuelles qui regardait avec envie un poste de confiseries. Ah ces seins... il fallait absolument qu'ils soient à lui. Et puis il fallait bien gagner ce fichu pari avec Steven!

    -Je vais te montrer ce que c'est que d'être un pervers avec style. Tu vois la paire de nichons la-bas? Ils vont pas en revenir de ce que je vais leur faire ce soir...

    La jeune femme se détournait déjà du stand, il en profita pour s'en approcher et passant devant absolument tous les clients qui faisaient la queue il commanda une barbe à papa. Le patron le connaissait, il savait qu'il faisait partie des Black Wiuld Dollaras, aussi il lui donna sa commande immédiatement. Une fois son petit nuage de sucre en main, il partit à la recherche de la belle brune qu'il ne tarda pas à retrouver. Se mettant à son niveau il lui tendit la barbe à papa tout en lui disant d'une voie de charmeur :

    -Hey, salut beauté! Tu veux un peu de barbe? Je parie que t'a jamais goûté des poils aussi bons...




Dernière édition par Trevis Monroe le Mar 30 Oct - 12:37, édité 1 fois
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A. Pluie Cassells


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MessageSujet: Re: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeMar 22 Mai - 20:48

Schtroumpfs, Tagadas, Dragibus.. tant de couleurs et de choix possibles pour se remplir la pense en quelques bouchées. J'y repensais vaguement et songeais à en chiper quelques uns, quitte à faire du charme au forain s'il le fallait.
Un peu plus loin, les gens s'activaient. J'étais comme dans une bulle où le temps s'écoulait moins vite, voire pas du tout. Tout le monde hurlait, courait. C'était une sorte de chaos heureux, une fin du monde longuement attendue. Le bonheur sur le visage des enfants était figé. Exagéré. Je me retrouvais comme dans un show télévisé, à mon insu. Et tous ces gens qui auraient été des acteurs surjoueraient. J'avais envie de leur cracher à la gueule, de leur demander pas très gentiment d'arrêter de m'arroser avec leur putain de bonheur alors que je n'ai pas de quoi m'acheter un foutu bonbon.

Puis il y a eu un mec, observé de loin par son pote. La même crinière de feu que ce demeuré d'Earl. Le regard charmeur et vide à la fois. Un dragueur sans intérêt, un idiot trop alcoolisé mais qui ne le montrait pas. Son pot avait l'air d'un grand con, qui n'attendait que de tirer son cou.
Et c'est bizarre, mais même si l'approche du roux était la plus nulle que j'ai jamais entendue, même si elle était pitoyable et me donnait envie de lui écraser ma main ou dans la face ou dans les couilles, j'avais du respect pour lui. Pas le quart des hommes alcoolisés ne réussirait à imaginer une phrase d'accroche comme la sienne. Bravo l'artiste, même si t'es un grand crado.

« Hey, salut beauté! Tu veux un peu de barbe? Je parie que t'a jamais goûté des poils aussi bons... »

Rien que pour la confiserie qu'il me proposait, j'aurais pu me mettre à genoux devant lui. Je souris et me mis même à pouffer de rire en saisissant la barbe à papa. Je l'observais un moment, des étoiles dans les yeux, et reportais toute mon attention sur le roux face à moi. Je m'en approchais un peu, le détaillais, puis collais vulgairement ma langue sur sa joue. Sale sauvage, Pluie. Je finissais par embrasser cette dernière et m'éloigner un peu.

« Maintenant, si ! »

Je pouffais à nouveau de rire et prenais une grosse bouchée du nuage sucré qui venait de m'être offert.
Il me semblait avoir déjà vu cet homme, mais moins alcoolisé. Seulement allez savoir où. On arrive moins bien à reconnaître quelqu'un lorsqu'on le rencontre hors du contexte habituel. Je le fixais encore un moment, en mangeant ma sucrerie, avant d'ouvrir la bouche.

« Ça emmerderait franchement ton pote ou je sais pas trop ce que c'est d'arrêter de me fixer comme si j'étais un steak ? J'ai rien contre les pervers – c'est même loin de me déplaire – mais il devient un peu chiant. Et franchement pas discret. »

Je soupirais en regardant ce dernier.
Tu me vois comme un steak, franchement ?
Je brûlais d'envie – c'est le cas de le dire – de faire flamber ledit pote s'il n'arrêtait pas ce regard insistant dans la minute suivante. Je me concentrais une nouvelle fois sur mon interlocuteur et Dieu et sauveur de damoiselle en manque de sucre et observais ses cheveux, y passais ma main.

« On dirait du feu. »

Je sentais un frisson me parcourir et lâchais immédiatement ses cheveux éclatants. Contrôle-toi, merde.
Je souriais au jeune homme face à moi avant de soupirer – curieux enchainement. Puis je l'ouvrais encore, d'une voix mielleuse.

« Tu compte te présenter un jour, ou bien tu vas te contenter de t'enraciner dans le sol en jetant des regards vers mon décolleté ? »

Vous croyez que si je le complimente j'aurais d'autres confiseries ?
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Trevis Monroe


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MessageSujet: Re: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeDim 24 Juin - 14:27

    La belle brune était diablement attirante vu de près, surtout vu d'aussi près en réalité. Trevis ne pouvaient que remercier dieu de l'avoir fait grand, car la vu plongeante qu'il avait sur le decolleté de la jeune femme n'avait pas de prix. De plus il ne s'était pas encore pris de baffe ce qui tenait du miracle. Quoi d'autre sinon? Les musiques de fête foraine lui emplissaient l'esprit, les lumières clignotantes allumaient leurs regards. S'il n'avait pas été aussi alcoolisé sûrement qu'il aurait déjà enchaîné sur quelque chose d'encore plus déplacé que ce qu¡'il venait de dire. Mais il ne pouvait que resté là, envoûté par ce regard de braises dont il ne pouvait écarter les yeux, attendant le verdict et la sentence pour son acte irréfléchi. Mais voilà qu'elle se hissait vers lui, son visage se rapprochant du sien. Le souffle coupé il sentit sa langue passer sur sa joue râpeuse de barbe de deux jours. Il aurait pu s'attendre à tout sauf à ça.

    « Maintenant , si! »

    Mais c'est qu'elle le suivait dans son délire la coquine. Trevis eut un sourire à la fois surpris et légèrement malsain, mais son chancelement d'ivresse l'excusait d'avance, du moins l'espérait-il. Un regard en arrière lui permis de voir ce con de Steven en train de mater sa conquête. Il lui adressa un signe assez suggestif du bassin avant de lever les pouces, le tout sans aucune discrétion. Une maman qui passait près de lui à ce moment-là s'éloigna d'un air indigné, entrainant son marmot aux joues rosées derrière elle. Quand à la brunette elle ne pouvait pas ne pas l'avoir vu.

    « Ça emmerderait franchement ton pote ou je sais pas trop ce que c'est d'arrêter de me fixer comme si j'étais un steak ? J'ai rien contre les pervers – c'est même loin de me déplaire – mais il devient un peu chiant. Et franchement pas discret. »

    Et ben voilà, c'était inévitable. D'un air blasé il leva tout simplement un doigt, vous devinerez aisément lequel. Même cet abrutit était capable de comprendre le message. Avec un signe de résignation il tourna les talons et se fondi dans la foule où il ne fut bientôt plus visible. Elle lui avait demandé de faire partir son pote, peut être avait-il réellement une chance de concrétiser les choses avec cette divines créatures. Ses espoirs grimpèrent d'un bond lorsqu'il sentit sa main dans ses cheveux. Comme tous les roux de la planète ses cheveux étaient l'objet de pas mal de plaisanteries, même si lui aimait beaucoup leur couleur et la jeune femme semblait partager son avis. Des cheveux de feu, les cheveux du diable. Une chose était sûre cependant : Trevis était loin d'être un saint.

    « Tu comptes te présenter un jour, ou bien tu vas te contenter de t'enraciner dans le sol en jetant des regards vers mon décolleté ? »

    Sa réplique le prit au dépourvu. Elle avait raison. Il ne s'en était pas rendu compte mais ça faisait déjà un bon moment qu'il était planté là à mater ses seins sans dire un seul mot. Ses neurones devaient définitivement être dans les vapes pour avoir un tel manque de réaction ! C'était décidé, il n¡irait plus boire avec Steven avant 20h. C'était inacceptable d'être dans cet état là alors que le soleil n'étaient même pas encore couché.

    « Ahem...Oui désolé. Je dois dire que tu es quelqu'un d'assez....envoutant. -Et en disant envoutant il jeta un rapide regard à ces seins si diablement magnifiques. -Je m'appelle Trevis, désolé de ne pas m'être présenté avant. »

    Dans ces milieux il valait mieux ne jamais donner son nom complet, on pouvait tomber sur un membre d'une guilde adverse à tout moment ! Même si avec elle il ne prenait pas trop de risque, du moins à première vue. Elle n'avait pas l'attitude méfiante qui caractérisait les nanas du milieu.

    -Que dirais-tu d'un tour de grande roue ? Je suis certain que les paysages sont magnifiques à cette heure de la journée. »

    Les paysages... qui pourrait bien y croire ? C'était tellement flagrant. La grande roue était un lieu de drague ancestral. Une cabine hermétiquement close où les couples se précipitaient pour s'embrasser à l'abri des regards. Trevis était même allé un peu plus loin une fois avec une fille pas très sobre. Il en gardait un excellent souvenir.


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A. Pluie Cassells


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MessageSujet: Re: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeLun 1 Oct - 20:48



Je crois que les hommes sont de loin les pires créatures qu'il puissent exister. Ils sont répugnants, ne pensent qu'après agir et encore. Chacun pour sa gueule, personne ne s'entraide. Et on finit par se retrouver, entre gens abandonnés par les autres. Aux alcooliques anonymes, aux sexaddicts anonymes. On se retrouve et on parle. On se parle à nous au final; chacun n'écoute les autres qu'en attendant son tour de parler. Le seul moment où on vous écoute est quand votre cas est pire que celui de tous les autres. Quand ce que vous avez traversé dépasse l'entendement. C'est arrivé, c'est possible, mais on ne sait pas encore comment. Comme l'Homme a pu s'abaisser à une telle horreur, comment a-t-il pu consentir à ces atrocités. Et comment personne n'a les couilles d'assumer les monstruosités dites ou faites, de lever le bras pour dire « c'est moi »; tout le monde se cache et personne ne se cherche. De toute façon, c'est toujours la faute des autres.
Ça avait été ma faute, un soir. Quand Tom ou Lawrence ou Jerry ou Appolinaire avait été retrouvé au sol et qu'il ne le quitterait plus jamais. Ça avait été ma faute alors que ces enfoirés lui avaient tiré dessus sans hésiter. Ici, ils se valent tous. Personne ne rattrape personne. Pas un pour redresser les rangs. Aucun n'est mieux qu'un autre, tous des pourritures. Et il faudrait être un fou pour s'embarquer là-dedans.
Mais la vérité est que j'ai toujours été folle.

J'éventrais rapidement ma barbe à papa et l'enfournais dans ma bouche, la laissais fondre sur ma langue et la regardais disparaître entre mes doigts. Lentement, en laissant des traces de sucre ci et là autour de ma bouche et sur mes doigts. Une fois le bâton dénudé de toute la friandise, je le jetais dans la poubelle la plus proche avec une précision qui m'étonnait moi-même, et fixais le grand roux face à moi. Il me dévisageait et s'arrêtait bien souvent au niveau de mon décolleté. Je lui aurais volontiers mit la tête dedans pour lui faire passer l'envie, qu'il les connaisse si bien qu'il n'ait plus besoin de les fixer plus que mes yeux, mais je soupirais. Je me contentais de soupirer parce qu'après tout, si j'avais mis un décolleté c'est que je voulais qu'on le fixe, que j'acceptais ces regards. Je les aimais bien, même. J'aimais me sentir attirante, regardée, désirée. Et je réussissais plutôt bien mon coup. Sans quitter le roux des yeux, ce beau roux aux yeux d'un vert envoûtant, aux cheveux d'un roux qui me faisaient frissonner, je portais mes doigts un par un à ma bouche, les léchant pour en ôter tout le sucre. Puis je souriais, presque faussement, en laissant retomber mon bras le long de mon corps.
Ce mec-là n'était pas discret. Avec ses coups de bassins en direction de son pote, ses regards suggestifs et sa phrase d'approche toute moisie. J'aimais le fait qu'il soit attiré par moi, à moitié pété. J'aimais le fait qu'il soit sûrement pervers, un peu fou mais tente le tout pour le tout. J'aimais le fait qu'il fasse ce que je lui demande et adresse un doigt à son pote pour qu'il parte. J'aurais détesté Dieu d'avoir fait un mec aussi baisable timide, peu entreprenant et raffiné. Ça collait peut-être à certaines situations, à quelques personnes, mais pas ce jour-là et avec moi. Heureusement, ce Don Juan un peu maladroit avait des neurones qui se couchaient avec le soleil. Depuis longtemps, donc, si on part de la Chine. C'était un peu un « j'laisse mon cerveau au vestiaire, ce soir je baise, j'en ai pas besoin. », mais c'était loin de me déplaire. L'homme brisa enfin le silence, ravala sa bave et j'ai eu l'honneur d'entendre à nouveau sa jolie voix – parce que putain, il pouvait faire bander un curé en parlant je crois. « Ahem...Oui désolé. Je dois dire que tu es quelqu'un d'assez....envoûtant. -et en disant envoutant il jeta un rapide regard à ces seins si diablement magnifiques. -Je m'appelle Trevis, désolé de ne pas m'être présenté avant. » Je me mettais à rire d'un coup, après avoir tenté de me retenir. Quelqu'un d'assez envoûtant. Je trouvais cette phrase assez contrastée avec sa proposition pour goûter ses poils. Je hochais doucement ta tête et buvais finalement ses paroles, il aurait pu me demander combien je prenais et je me serais jeté dans ses bras. J'ouvrais rapidement la bouche et lâchais dans un murmure quelque chose comme : Pluie. Il se peut qu'il ne comprenne pas, qu'il se demande pourquoi je lui lançais un mot, comme ça. Faut dire que ça n'est pas courant en tant que prénom, je suppose que sans le savoir on ne peut pas deviner ce que ça peut bien signifier de lâcher ça au milieu d'une phrase. Genre, démerde-toi. Et à nouveau, sa voix vint remplir le vide. -Que dirais-tu d'un tour de grande roue ? Je suis certain que les paysages sont magnifiques à cette heure de la journée. » Oh, par pitié, Trevis. Qui serait assez nigaud pour y croire ? Les paysages, sérieusement ? Tu aurais pu trouver mieux, j'en suis sûre. Enfin, je récompensais l'effort de recherche et souriais. Oh, Trevis, tu me vends du rêve ! J'ai toujours rêvé de faire de la grande roue ! J'avais l'air absolument ironique, et je l'étais, je me foutais ouvertement de sa gueule parce que rien qu'à son regard je comprenais que m'amener à l'hôtel aurait pu avoir les mêmes conséquences. Aurait pu. Pas aura. Ou peut-être que si. On verra.
Je me rapprochais de l'homme et agrippais ma main autour de sa taille, avançais en direction de la grande roue. Je vais t'en montrer, moi, des paysages. Je souriais rien qu'en pensant, et me stoppais net une fois au pied de l'attraction. Je n'avais pas peur ou quelque chose comme ça. J'étais follement excitée. La nacelle, une fois en haut, était loin de tout. Pas assez pour empêcher de sortir en se laissant glisser sur l'axe en fer – j'avais des idées étranges – mais trop pour empêcher quelqu'un qui panique et qui est prit au piège de le faire. Je tâtais ma poche. J'avais un briquet, des allumettes. Une fois en haut, j'aurais pu assortir tout son corps à ses cheveux. Le rendre plus beau qu'il ne le sera jamais, le magnifier plus que Dieu ne pourrait le faire. Oh, je pourrais faire tellement de choses là-haut. Le laisser me supplier de ne pas l'abîmer, le regarder brûler plus vite encore que la moyenne, en imaginant que l'alcool dans son sang accélère la progression des flammes sur sa peau – ça aurait été tellement cool. En considérant qu'il ne cachait rien. N'était d'aucune guilde. Le mauvais point des guildes, c'est qu'on ne reconnaît jamais son adversaire d'un simple civil. Mais c'est en même temps ce qui fait le jeu. On est tous des gamins, là-dedans. On se cache et s'attrape et se tue et se pleure et se déchire. On brûle dans des grandes roues. Chaque minute qui passe nous rapproche de la mort. J'avançais d'un pas décidé vers l'immense attraction. Sur une échelle temporelle suffisamment longue, le taux de survie de tout un chacun retombe à zéro. La mort frappe toujours un dernier coup. Elle abat toujours les bonnes cartes, capture les bonnes pièces du jeu.
Et on final, on crève tous.
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Trevis Monroe


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MessageSujet: Re: Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥}   Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} I_icon_minitimeMar 30 Oct - 12:35

Mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. {PV Trevisounichou ♥} 110

    Ah belle brune de mon coeur...

    Il la regardait engloutir sa barbe à papa. Le sucre fondait contre ses lèvres pulpeuses, il aurait voulu l'embrasser pour y récolter la douce saveur de la friandise fondue. Mais ses lèvres devaient être tout aussi sucrées sans même qu'il ne reste de la barbe à papa dessus. Il comptait bien vérifier tout cela un peu plus tard, une fois qu'ils seraient seuls dans la nacelle de la grande roue, à plusieurs mètres du sol. Elle lécha ses doigts l'un après l'autre, laissant Trevis se complaire dans l'image qu'autre chose pourrait bientôt franchir ces lèvres là. Un sourire malsain apparu momentanément sur son visage, mais il l'effaça avant qu'elle ne puisse s'en rendre compte. Faudrait pas qu'elle refuse de l'accompagner dans le manège! Ses seins persistaient à attirer son regard bien qu'il fasse tout son possible pou éviter de les regarder. Mais il étaient si gros! Impossible de les mettre hors de son champ de vision. À moins de se mettre à regarder carrément à l'opposé.

    Son éclat de rire soudain le déconcerta un peu. Qu'il y avait-il de drôle à ce qu'il lui avait dit? Il était pourtant très sérieux. Sans doute que l'alcool lui avait fait dire des conneries, il n'avait pas les idées très claires. Et puis il aurait bien l'occasion d'y réfléchir plus tard.

    Son nom était Pluie. Un bien joli nom pour une bien jolie femme. Restait à découvrir si elle était ce genre de pluie à vous caresser doucement la peau, se glissant délicatement sous vos vêtements pour embrasser tout votre corps, ou si elle était du genre tempête, à vous gifler et vous griffer jusqu'à vous laisser haletant et trempé. Les deux perspectives lui parurent bonnes. La grande roue tournais encore et encore avec d'innombrables couples à l'intérieur. Ce machin avait décidément été inventé par un pervers. Il ne pouvait pas en être autrement. Cet inventeur devait rêver de se retrouver seul à seul dans un espace clos et réduit, à l'abri des regards, avec une jeune demoiselle tout comme il brûlait lui-même d'avoir enfin un peu d'intimité pour se rapprocher de Pluie. Aussitôt qu'elle eu accepté, bien que de façon fort ironique, il l'entraîna avec lui, lui lançant un regard qui voulait tout dire. Il dépassa toutes ces personnes qui attendaient leur tour. Il n'en avait rien à faire, il était Trevis Monroe, membre des Black Wild Dollaras. Il n'allait pas attendre comme un con. Lorsqu'ils arrivèrent à hauteur de l'entrée du manège l'homme qui s'occupait de la gérer empêcha les gens de passer pour les laisser monter dans la nacelle qui venait juste de s'arrêter. Ce n'était pas comme si c'était la première fois que Trevis amener des nanas ici. La première fois il avait dû faire son numéro, mais depuis le type avait compris qu'il valait mieux le laisser faire.

    La nacelle était exiguë, mais malgré cela Trevis s'assit du même côté que Pluie. Il pouvait sentir sa douce odeur se dégageant de ses cheveux. Le manège se mit en route avec un bruit sourd et ils commencèrent à s'élever dans les airs, lentement, en douceur. Déjà les visiteurs du parc semblaient de plus en plus petits et leur champ de vision commençaient à englober la ville. Mais plutôt que d'admirer le paysage Trevis préféra se tourner vers la belle brune. Il écarta une mèche de cheveux noirs de son visage, effleurant à peine la peau de sa joue. Elle était aussi douce qu'elle en avait l'air et il mourrait d'envie de connaître leur goût.

    -Tu sais Pluie tu es une des plus belles femmes que j'ai vu de ma vie. Et je sais ce que tu penses ! Que je dis ça à toutes les filles. Tu n'as pas tort, la différence c'est que dans ton cas je le pense vraiment.

    Elle était comme ce personnage de conte, blanche neige. Des cheveux noirs corbeaux, une peau blanche et parfaite, et ces lèvres rouges qui donnaient tellement envie de les croquer. Il aimait cette sensation. Quand l'envie augmente mais qu'on ne se laisse pas faire, que l'on se freine. Que l'on sait que tôt ou tard quelque chose se passera, mais qu'il ne se passe rien pour le moment. Il se plongea dans ses grands yeux noirs, si profondément qu'il aurait pu s'y noyer.

    -Alors...que faisons nous maintenant ?

    Il n'attendit bien entendu aucune réponse. Il se pencha vers elle et l'embrassa. Ses lèves se dirigèrent vers son cou, ce cou si fin, pour y déposer des baisés tandis que sa main se posait sur sa poitrine pour la caresser doucement. Mais tandis que Trevis se penchait ainsi vers elle, son haut à col ample dévoila une partie de son épaule.

    On pouvait apercevoir un symbole noir sur le dos de Trevis, un tatouage fait à l'encre noire. Une simple lettre et un symbole inscrit dans un style calligraphique enchevêtré. Mais il n'y avait aucun doute sur ce que cela représentait. Un V et un trèfle, son signe distinctif au sein de sa guilde. Tous les Black Wild Dollaras possédaient un symbole faisant référence à une carte. Et Spoon, le valet de trèfle, avait fait pas mal parlé de lui.
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